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Spécificités du Wang Tai Ji

Qu'est ce que le Wang Tai Ji apporte au Xing Yi Quan de tendance naturelle?

Le WTJ, certes, propose plusieurs formes ,avec et sans armes, permettant à des personnes issues de la pratique interne du San Yi Quan (et elles sont de plus en plus nombreuses) de bénéficier de certains des  avantages de la pratique des Taos d'externe sans en subir les inconvénients (passé un certain âge!).

 

  Il permet d'être toujours dans une progression motivante. Après plusieurs années, au-delà d'une certaine connaissance de notre école de Xing Yi, la mémoire corporelle continue ainsi  à être stimulée. Travailler une relative variété dans la même cohérence d'ensemble n'est pas à négliger. Ainsi, coordination, appuis, déplacements, orientation, disponibilité, liaisons corporelles et respiratoires  s'en trouveront renouvelés.

 

  Grâce à des "mains collantes" spécifiques et complémentaires, à pas fixes et mobiles, la pratique du XYQ est enrichie de situations et de sensations différentes étendant encore son vocabulaire et son dialogue martial ludique.

Les aspects spécifiques du WTJ, par rapport au XYQ se résument en 2 points majeurs: la pratique de l'extrême lenteur (rythme profond) et de la "pleine conscience".

 

  1) Trouver, installer une lenteur naturelle du geste permet de laisser naître en soi une expérience singulière. Mouvement et souffle s'unifient sous un même rythme alors qu'ils sont animés de vitesses différentes. L'esprit s'en trouve pacifié, entraîné à la suite de la lenteur corporelle intrinsèque. En posant les conditions de l'expérience, en faisant preuve de patience et de constance, le rythme profond émerge de lui-même, naturellement (voir article de Ram: "Quiescence et vigilance dans la pratique du Tai Ji Quan").

 

  2)A chaque pas de l'étude la conscience est sollicitée. Elle est à la fois  cause et  fruit de la pratique véritable. Dans le Taôisme, comme dans touts les courants mystiques et initiatiques authentiques, l'être ordinaire est considéré comme endormi et mécanique. Endormi, il ignore son état et rêve qu'il est éveillé. Mécanique, il croit à son libre arbitre et ne se rend pas compte qu'il est le jeu de réponses automatiques, de scenarii écrits depuis longtemps et que sa lecture du monde en est considérablement altéré. Poser la présence dans le corps et dans le souffle au gré du flux et du mouvement est une pédagogie méditative éprouvée.                                                                                                                                      http://www.tao-yin.com/nei-jia/Taijiquan-Ram1.htm

 

 "Nos pensées sont des citations, nos émotions  des imitations, nos actions des caricatures" Swami Prajnanpad.

 

"La vraie victoire se soucie peu de vaincre mais , au contraire, de soigner, en nous, ce qui est vaincu" Phrase librement inspirée de l'Art martial sensoriel.

 

« Cela peut sembler une motivation étrange d’apprendre quelque chose dont on espère qu’elle ne servira pas ; mais c’est la vraie valeur de l’interne où le but de la pratique n’est pas d’atteindre un résultat illusoire d’une efficacité théâtrale (Boxe du Théâtre de Pékin) mais de pratiquer un art de vie le plus longtemps possible ».
GUO YUNSHEN.

 

  Un Art martial peut servir parfois à survivre, mais on peut espérer  qu'il serve plus souvent à exister …sans se fermer la porte de la Vie véritable. La voie du guerrier ordinaire commence par lutter contre son propre sommeil. Tout ceux et celles qui ont pris ce chemin savent à quel point le mot "guerre" n'est pas trop fort.

 

                                                         http://www.tao-yin.com/nei-jia/Taijiquan-Ram_article2.html

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