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Origines du Tai Ji Wang Jia

 

Par Thierry Borderie

Enseignant San Yiquan et des Arts Classiques du Tao

 

Il y a une douzaine d'années, mon professeur et ami, Ram, décida de se retirer de l'enseignement. 
Il laissait une centaine de pratiquant(e)s dans la région de Marseille, entre les mains de successeurs prévus de longue date. 
Pour ceux , comme moi, qui se retrouvaient loin de la « maison mère Â», il ne restait que la solitude de l'étude. 
Etant déjà imprégné par le San Yi Chuan (ou San Yiquan !) , je pris très vite conscience que les énergies de ce dernier entraînaient mon Tai Ji vers de nouvelles coulées. 
Ram m'avait toujours dit que la transmission d'un joyau ne dispensait pas de la responsabilité de le polir indéfiniment. 
D'un cÅ“ur léger, je laissais donc courir les eaux de ce tai Ji selon ses propres pentes. 
Informé de cette maturation quasi spontanée, Georges Charles m'encouragea à mettre peu à peu de l'intention dans le processus d'élaboration. 
L'idée vint alors de mettre délibérément au service de l'enseignement du San Yi Chuan cette fusion de fait. 
Douze années furent nécessaires à ce travail. 
Le Wang Tai Ji vise aujourd'hui à transmettre, d'une manière singulière, les principes du San Yi Chuan…. du moins de ce que j'ai pu en percevoir à travers ma compréhension limitée. 
Cette forme parle donc, a sa façon, des 5 énergies, des 8 directions, des 5 postures, des 5 interceptions, de la terre, de l'homme et du ciel, du plein et du vide, sans jamais quitter nos rivages familiers…tout en variant les plaisirs et les angles de vue ! 
Si l'important est la profondeur ainsi que les itinéraires qui y mènent, il n'est toutefois pas interdit, dans le même temps, de jubiler dans les vagues de surface.

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